À partir du 1er juillet prochain, le cinquième championnat majeur en Europe cessera d’être la Ligue1 Uber Eats (plate-forme de livraison à domicile de nourriture) pour prendre le nom de la multinationale qui offre dans le monde entier des hamburgers comme produit star, un contrat valable pour les trois prochaines saisons.
Les moqueries et les critiques ne se sont pas fait attendre quant au contrat évalué à 90 millions d’euros (30 millions par an), selon le quotidien L’Équipe, avec des arguments comme le lien lointain entre le sport et l’obésité, l’ironie autour de la France qui sonne McDonald’s et la proximité de ses produits avec les traditions du pays, ou encore la marchandisation accélérée du football.
D’autres internautes ont allégué une influence nord-américaine excessive sur la société française dans leurs commentaires sur les réseaux sociaux et les médias qui diffusent l’information.
Ridicule, honteux, prostitution du sport et mauvais exemple sont quelques-uns des qualificatifs employés.
Le président de la LFP, Vincent Labrune, a pour sa part estimé que l’alliance avec McDonald’s est un signe de l’attraction générée par la Ligue1.
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