La Paz, 15 avril (Prensa Latina) La justice bolivienne a remis hier à l’ONU un rapport sur les massacres de Senkata et Sacaba de novembre 2019, suite au coup d’État contre le président Evo Morales.
Le document du Bureau du Procureur général de l’État, envoyé au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’organisme mondial, explique que la répression du gouvernement de facto a fait 37 morts, 119 blessés et 270 détenus.
La déclaration révèle que sous l’administration de la présidente de facto Jeanine Áñez, de graves violations des droits de l’Homme se sont produites par la répression à travers des opérations conjointes entre la police et l’armée.
Il précise également que cet exécutif a voulu laisser impunis les crimes par des moyens comme le décret 4078 du 14 novembre 2019 (annulant la responsabilité de la Police et l´Armée quant à des morts lors d´actions de maintien de l´ordre), mais que « le gouvernement du président Luis Arce travaille à la réparation des dommages contre les victimes ».
Le Bureau du Procureur ajoute que, sous le gouvernement actuel, les agents de la fonction publique servent la population et ne se servent pas d´elle, de sorte que toutes les actions de cette instance ‘sont transparentes et prêtes à tout contrôle’.
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