Abuja, 5 juillet (Prensa Latina) Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammad Barkindo, a déclaré aujourd’hui que la pénurie d’approvisionnement pourrait être atténuée si des flux supplémentaires d’Iran et du Venezuela, limités par les sanctions, étaient autorisés.
Lors d’une conférence sur l’énergie au Nigeria, Barkindo a déclaré que les ressources pourraient être débloquées et que le retour sur le marché du pétrole iranien et vénézuélien pourrait être facilité.
Barkindo a ajouté que l’industrie du pétrole et du gaz souffre depuis des années d’un manque d’investissements alors que certains pays ont tendance à vouloir limiter l’utilisation des hydrocarbures, ce qui accroît les tensions dans le secteur.
Alors qu’ils tentent de limiter le réchauffement climatique, a-t-il manifesté, la demande de pétrole brut augmente, mais l’investissement dans la capacité de production chute et les prix montent en flèche.
Un panorama accompagné par les sanctions imposées à la Russie par l’Occident après le lancement de l’opération militaire en Ukraine le 24 février dernier, ce qui affecte encore plus les marchés pétroliers, a-t-il déclaré.
Barkindo a prédit que la demande mondiale de pétrole brut augmenterait jusqu’en 2045, tandis que la capacité de raffinage des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques a diminué de 3,3 pour cent en 2021.
« Notre industrie est maintenant confrontée à d’énormes défis sur plusieurs fronts et ceux-ci menacent notre potentiel d’investissement actuel et à long terme », a-t-il souligné.
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